Vous l'avez peut-être remarqué, je ne suis pas quelqu'un qui parle énormément. Au contraire, je suis assez peu bavard, voire plutôt calme, ce qui fait que les gens pensent souvent que je suis sage, ou que je suis trop arrogant pour me mêler à leurs conversations. Mais ils se trompent. Je suis quelqu'un de plutôt facile à vivre, je m'adapte relativement bien aux situations et aux gens, et je suis assez réfléchi. C'est-à-dire que, sans être un génie ou quoi que ce soit, je vais analyser rapidement les situations pour essayer d’agir en fonction. Bien sûr, ça va dépendre de mon interlocuteur, et ma franchise parfois blessante est, de toute manière, toujours présente. En fait, c'est un problème avec moi : parfois, les gens regrettent les rares fois où je parle, car je peut être très vexant, sans forcément vouloir le mal. On va dire que, contrairement à beaucoup, je ne prends pas des gants et ne passe pas par quatre chemins pour vous dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. En conséquence, je peux provoquer des étincelles accidentellement. Mais je m'excuse assez facilement et reconnais mes torts lorsque j'en ai, ce qui peut m'aider à me faire pardonner. Et parfois, quand ça ne suffit pas, j'utilise les câlins et autres gestes d'affection. Parce que oui, on ne dirait pas, comme ça, mais je suis tout sauf froid. Au contraire, je suis tactile et ait le contact facile, avec les filles comme avec les garçons. Et je suis assez pervers aussi, mais je n'y peux rien. Je veux dire, tous les hommes de mon âge pensent presque tout le temps aux belles formes et à « ça », comme ils l'appellent, non ? Autrement, je ne pense pas qu'aux fesses, et je suis plutôt protecteur envers les gens,  venant facilement en aide aux gens dans le besoin, mais je peux me montrer également très jaloux et possessif, même si, généralement, je garde ça pour moi. A part ça, je suis assez farceur, ce que très peu soupçonnent avant de me connaître, puisque, comme je l'ai dit plus tôt, on me voit comme quelqu'un de sage. En fait, je peux vous faire des coups salauds, ou vous faire tourner en bourrique, vous induire en erreur... mais généralement, ce n'est rien de très méchant. Juste de quoi rire un bon coup ou me donner l'opportunité de me moquer gentiment de vous. Donc voilà, vous voyez qu'avec moi, il peut y avoir pas mal de retournements de situation et de quiproquos. Sinon, je pense que j'ai fait le tour.

Je regarde un peu de tout : des documentaires aux informations, en passant par les sitcoms, la téléréalité et les émissions de variétés. En fait, je ne suis pas accro à tout ça, mais j'ai une petite sœur et un faux jumeau qui en raffolent plus que moi, sont toujours scotchés à la télé et autre. Du coup, quand je rentre à la maison, je tombe souvent sur un épisode de We got Married, Hello Baby ou autre, puisque la télé est allumée. Sinon, quand je regarde la télé de mon plein gré, c'est souvent pour regarder le Weekly Idol et autres émissions qui mettent les idoles à l'épreuve, ou face à des situations qu'ils n'ont pas l'habitude de vivre... Et j'aime aussi YunHaNam, surtout quand les noonas sont des canons ambulants... En tout cas, en ce qui me concerne, je suis ouvert à toutes propositions, parce que j'adore les nouvelles expériences et m'adapte suffisamment bien aux situations, comme je l'ai dit plus tôt.

Bonne question. Je pense que je serais capable de faire beaucoup, tant que c'est dans la limite du raisonnable. Je suis pas du genre à aimer jouer à être un autre, du coup, si on veut que je mette mon caractère de côté pour être l'objet que les gens veulent voir, ça risque de me déplaire, je préfère le dire très clairement. Après, si le scénario dit qu'il faut faire telle ou telle chose, je le ferai, même si faut coucher avec quelqu'un devant les caméras (à condition que la personne soit canon, j'ai des limites quand même), mais bon, je pense que c'est pas votre principal objectif pour l'émission. Ah, je crois que vous avez parlé des études ? Vous entendez quoi par là ? Me réorienter ? Ça, je peux toujours le faire, puisque je suis pas encore sûr de ce que je rêve de faire plus tard, même si vétérinaire me tente assez, c'est pas, à mon avis, le métier de mes rêves. Après, vous aviez peut-être autre chose derrière la tête ?

C'est un peu compliqué. En fait, à la base, c'est ma petite sœur qui voulait intégrer l'université. Dès qu'elle a entendu parler de cette école, elle a sauté de joie et n'en pouvait plus. Mes parents ont pensé qu'elle était devenue folle. Moi aussi, je l'avoue. Ils ont essayé de l'en dissuader, sauf que c'est une tête de mule : quand elle a une idée dans la tête, ou un projet, elle fait tout pour que ça se fasse. Et pour elle qui est « comme tout le monde », participer à quelque chose de ce genre, c'est un peu comme un rêve. Avec mon jumeau, on a donc pris une décision pour apaiser les tensions : celle de l'accompagner ici. Nos amis ne se sentent plus, pensant aux photos et aux autographes de « ceux qui passent à la télé », et nos parents sont soulagés qu'on garde un œil sur la dernière (parce que bon, la télé, on le sait tous, ça ne vaut pas la réalité). Ça n'empêche pas qu'ils soient pas enchantés par ce choix.

Un moment marquant ? Laissez-moi réfléchir. Alors, je suis né à Tokyo, en fait. Ma mère et mon père étaient coréens mais, pour diverses raisons, ils s'étaient installés dans la capitale nippone. J'y ai passé une grande partie de mon enfance car j'y suis resté jusqu'à mes 12 ans. Et pourtant, aussi étonnant que ça puisse paraître, je n'ai appris que les bases du coréen pendant ses années là. Bref, à 12 ans, on a déménagé à Seoul, mes parents étant visiblement fans des capitales animées. Au début, je comprenais que quelques mots de coréens, mais la lecture, c'était tout autre chose. Un jour, j'ai vu l'enseigne d'un magasin qui avait l'air sympa. C'était une semaine après mon arrivée en Corée du Sud et j'étais sorti me balader avec mon frère pour faire du skate (car mon frère et moi adorions et adorons toujours le skate, mais aussi le basket). Et donc, en rentrant et en marchant, j'ai vu ce magasin et, ne sachant pas de quoi il s'agissait, j'y ai traîné mon frère. Et là, on s'est retrouvés entourés d'objets un peu étranges et de vibromasseurs, et on s'est rapidement fait expulsés par le vendeur. C'est un peu ce qui m'a motivé à apprendre à lire le coréen rapidement, et à le parler mieux aussi, parce que j'avais pas envie de vivre d'autres événements comme celui-ci. Je dois l'avouer : j'avais honte, sur le coup, et, à cause de mon caractère, j'ai mis des mois avant que mon frère veuille bien croire que c'était un accident. On en rigole encore aujourd'hui, tous les deux.